Le plus vieux métier du monde serait-il en danger ? Cette terre de liberté à qui veut l’entendre quand le sujet n’est pas aussi polémique, médiatique et ardemment combattu par nombres d’associations de protections des femmes, des êtres humains, etc… La question est posée et reste en suspens depuis quelques mois.
En effet, les efforts du gouvernement tendent à réguler la profession et tout faire pour légiférer à son encontre (clients et prostitués de plus en plus confondus…). Rappelons que tous ses efforts liberticides ont comme genèse la fermeture des maisons closes ou plus communément appelées « bordels » en 1946 à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Mais une société peut-elle se « passer » de ces lieux de débauche publics, honteux pour bon nombre de citoyens en mal de jugements moralisateurs, mais aux combien nécessaires comme exutoire, plaisirs cachés, fantasmes assouvis… La question mériterait un débat public en dehors des quelques salles obscures de l’Assemblée nationale ou du Sénat ! Mais le jugement moral et partial des bons penseurs rendrait le débat caduc ; le renvoyant l’historique profession à la symbolique de la « catin de Babylone ». Qui plus est, ces beaux messieurs en col blanc ou le français « lambda » oseraient-ils avouer leurs vices cachés et aventures nocturnes, bien des fois extraconjugales…
La plupart des gens qui liront ces lignes connaissent forcément les lieux (au moins de nom) ou les biens communément nommés « péripatéticiennes » exercent leurs fonctions dans des endroits dits publics. Ces fameux endroits que sont : la rue d’Aarschot, l’avenue Louise à Bruxelles, le le Bois de Boulogne, certains bars de Pigalle, la Rue Saint-Denis, le Bois de Vincennes et autres lieux « roses » provinciaux. Profession et professionnel(les) tout juste « tolérés » par le législateur qui cherche à museler un trafic qui lui échappe, qui échappe à sa moralité bien pensante judéo-chrétienne. À cette occasion, la phrase de Saint-Augustin :
« La tolérance n’a lieu d’être qu’envers les maux »
reflète bien la pensée des gouvernements…
Outre ce facteur étatique déterminant qui vise à « nettoyer » le quartier de l’alhambra à Bruxelles, les rues parisiennes (Pigalle en est un flagrant exemple), l’essor technologique symbolisé par la démocratisation d’internet, entraîne une croissance et expansion de l’escorting. Le fantasme de la « Call Girl » n’est plus réservé à quelques aisés citadins des grandes villes. Il se popularise progressivement pour satisfaire toutes les « bourses ». De nombreux sites vont éclore, recoupant, regroupant des annonces de milliers de filles pour le plus grand plaisir des internautes et des clients « de rue » déchus.
Mais le savez-vous ? La plupart de ses sites sont illégaux, hébergés à l’étranger et ne respecte en rien la législation de notre pays (il est vrai bien peu permissive). Profiter des services chaleureux et attentionnés d’une douce escorte girl ou masseuse tantrique est une chose, mais quand est-il quand le client se compromet dans un trafic d’être humain ou les filles (souvent originaire des pays de l’Est) sont enchaînées à des agences qui profitent cruellement de leur faiblesse ou de leur naïveté ! Ou les enjeux économiques énormes de ces mafias parviennent à compromettre de jeunes et belles femmes innocentes ! Les mots sont toujours justes et mielleux pour les faire venir, mais moins lorsqu’il s’agit de donner des explications quant à leurs nouveaux sorts…
Ne noircissons pas pour autant entièrement le tableau mes amis, car ce phénomène de « net-escorting » va créer un véritable effet d’aubaine ou client et « call girl » vont sortir grandis et gagnants. En effet, comme n’importe quel économiste de bas étage vous le dira, l’offre n’augmente qu’en fonction de la demande. Ce formidable essor peut être bénéfique à toute la communauté si et seulement tous les acteurs concernés travaillent main dans la main.
Notre but étant de pouvoir débattre avec vous, internautes de ces sujets aussi « brûlants » que « sulfureux » pour vous exposer notre vision de l’escorting et du renouveau annoncé du phénomène sur internet ! Un monde qui s’ouvre à toutes les communautés d’individus ! Un monde ou les transsexuels sont respectés pour ce qu’ils sont et pour ce à quoi ils aspirent ! Un monde ou être « gay » ou « bisexuel » devient une force, une qualité et non plus une faiblesse ou un défaut ! Un monde bientôt ou le phénomène « couguar » permettra le renouveau de l’escort boy et du gigolo !
Bientôt les médias se feront une joie de ternir et de jeter en pâture ce nouveau mode de fonctionnement (les nouvelles émissions de M6 en font déjà écho). Fonctionnement qui vise pourtant à mettre sur un pied d’égalité tous les protagonistes et assure un minimum de discrétion, de propreté et de sécurité ! Mais rassurez-vous fidèles internautes, le plaisir de la chair est immuable depuis l’aube de l’humanité et la sensation de transgression ne pourrait que le rendre plus savoureux…