L’histoire commence dans un bar à champagne un peu particulier …

Un homme élégant, de bonne éducation et d’âge mûr, entre.

La gérante, tout sourire, lui demande ce qu’il désire.

« Je désirerais voir Sarah », répond l’homme d’un ton assuré.

– « Monsieur, je suis désolé mais si vous voulez voir il faudra attendre car elle est occupée. Peut être souhaitez-vous voir une autre personne ? »

– « Ce n’est pas grave, si vous le permettez je vais attendre qu’elle ait finie. »

La gérante agréablement surprise par tant de courtoisie lui propose alors de s’installer au bar.

Au bout d’une demi-heure, Sarah vient chercher l’homme élégant et lui propose de la suivre.

Quand il eut terminé, l’homme élégant lui demande si il est possible de la voir après son travail pour des échanges plus intimes.

Sarah lui dit qu’elle aime sa distinction et la courtoisie avec laquelle il a formulé sa proposition. Elle continue en lui disant qu’elle est de nature libertine, qu’elle aime sortir, qu’elle aime faire de nouvelles rencontres mais qu’elle est aussi très sélective dans le choix de ses amants éphémères. Elle ajoute aussi qu’elle a très peu de tabous et qu’elle attend en retour de la générosité de la part de son prince charmant. Enfin, elle précise que pour une soirée au restaurant qui se termine de façon plus intime dans la chambre de son hôtel, le cadeau attendu est de 1000 euros.

Le soir venu, l’homme élégant et la jeune demoiselle se retrouve au restaurant. Comme convenu, ils vont ensuite à l’hôtel où l’homme élégant avait réservé une chambre.

L’homme donne alors à Sarah une enveloppe contenant dix billets de 100 euros, tout neuf.

La suite ne se raconte pas mais l’homme élégant semble très satisfait et demande à la jeune demoiselle si il est possible qu’elle revienne le voir demain soir. Sarah lui répond qu’il est rare que quelqu’un souhaite la voir deux soirs de suite et qu’il n’aura pas pour autant de réduction. L’homme élégant la rassure sur ce sujet.

Le lendemain soir, Sarah revient. L’homme élégant lui remet une deuxième enveloppe contenant aussi dix billets de 100 euros, toujours dans un état impécable. La rencontre se passe très bien et l’homme élégant lui demande de revenir encore. Agréablement surprise par ce client très vigoureux pour son âge mais aussi très généreux, Sarah accepte de revenir.

Le soir suivant, Sarah revient donc rejoindre l’homme élégant dans sa chambre d’hôtel. L’homme élégant lui remet une troisième enveloppe où se trouvent aussi dix billets de 100 euros. La rencontre se passe encore mieux que les précédentes. Sarah à la fois éblouïe par cette générosité et cette courtoisie essaie d’en savoir plus sur cet homme.

Un peu timidement, elle lui dit : « Sincèrement, personne n’a fait usage de mes services, trois nuits de suite. Que faîtes-vous donc dans la vie ? »

« Je suis notaire », répond l’homme élégant.

Mathilde n’est pas étonnée par cette révélation car elle sentait bien que son client avait une bonne éducation et devine que son train de vie lui permet ce genre de fantaisie.

– « Où travaillez-vous ? »

– « A Charleroi »

– « Vraiment ? J’ai de la famille à Charleroi ! »

« Oui je le sais » dit l’homme élégant avec un regard amusé.

« Ah bon, mais comment le savez-vous ? », demande Sarah.

« Je le sais parce que votre père est décédé et que vos soeurs m’ont chargé de vous remettre votre part d’héritage, soit 3000 euros. »

Moralité ?

Le problème avec les hommes de loi est que, souvent, on se demande si on ne s’est pas fait avoir parce que justement ils connaissent mieux la loi que nous. Mais, parfois, il vaut mieux ne pas chercher la réponse car toute vérité n’est pas forcément bonne à entendre. What else ?